Présentation des Réseaux d’échanges réciproques des savoirs.

LES RESEAUX D’ECHANGES RECIPROQUES DES SAVOIRS®

Origine. Le premier Réseau d’échanges réciproques de savoirs® est né en 1971, à Orly (94). En 1979, naît le réseau d’Évry (91), à partir duquel se créent d’autres Réseaux qui décident, en 1987, de fonder un « Mouvement » associatif citoyen. Depuis, des centaines de ces Réseaux se sont développés en France puis dans d’autres pays : dans des villes, des quartiers, des villages, des établissements scolaires ou dans des activités périscolaires, dans la formation des enseignants et en entreprise.

Un postulat. Chacun sait beaucoup de choses : beaucoup plus qu’il ne le croit, beaucoup plus que la société ne le sait. Chacun est ignorant : beaucoup plus qu’il ne le sait, autrement que la société ne le croit.

Une invitation. Chacun est invité à demander, chercher, des savoirs et à en offrir.

Un engagement, des actions. Chacun peut apprendre et transmettre (accompagner autrui dans ses apprentissages), partager ses savoirs et/ou apprendre à le faire.

Un fonctionnement

  1. Des rencontres collectives pour que chacun réfléchisse à ce qu’il sait et ne sait pas, à ce qu’il a appris et peut transmettre et à ce qu’il ignore et aimerait apprendre.
  2. Une équipe d’animation (ou un professionnel : enseignant, animateur, travailleur social, un participant bénévole) qui visualise les offres et demandes et les diffuse.
  3. Lorsque des offres et demandes pourraient correspondre, l’équipe d’animation du Réseau met en relation les offreurs et demandeurs pour qu’ils décident ensemble des contenus, des méthodes, de l’évaluation de leurs apprentissages ainsi que des jours, heures, lieux et fréquence de leurs rencontres.
  4. L’équipe d’animation organise des rencontres pour que les participants réfléchissent sur les savoirs, les méthodes,le déroulement des apprentissages, fêtent leurs échanges, décident du fonctionnement du Réseau, etc.

Les principes

  1. Il s’agit des savoirs

Une affirmation : tous les savoirs sont de droit pour tous. Un refus de hiérarchiser les savoirs. Une reconnaissance : les savoirs valent par leurs fruits. Une compréhension : les savoirs sont des processus inachevés. Une expérience : prendre conscience de ses ignorances est un tremplin vers l’apprentissage. Une éthique : on parle ici de savoirs émancipateurs qui construisent des liens positifs entre des humains.

  1. Il s’agit de réciprocité formatrice

A. Donner et recevoir est un droit pour chacun. B. La formation réciproque se fonde sur un principe d’égalité : chacun est à la fois celui qui sait et celui qui ne sait pas ; celui qui offre et celui qui reçoit. C. La réciprocité, pédagogiquement, est doublement bénéfique : l’offreur apprend en transmettant, le demandeur enseigne en apprenant. D. Vivre ces deux rôles permet de mieux apprendre chacun d’eux. E. Tout un chacun contribue à construire le système qui le forme. F. en développant une conscience de réciprocité, chacun contribue à construire une culture de paix.

  1. Cela s’organise en réseaux ouverts

Les échanges réalisés créent un réseau, un système à géométrie variable. Ce sont bien les offres  et demandes et les réponses qui leur sont apportées qui créent une organisation ouverte pilotée par ceux qui y participent. Ce réseau ouvert est une matrice sociale d’éducation et d’apprentissages tout au long de la vie. Des parcours individualisés d’apprentissages extrêmement divers et ouverts y sont possibles, accompagnés et reconnus. Ce projet permet de faire de l’hétérogénéité une chance pour chacun et tous.

Un développement

Depuis leur création, ces Réseaux ont concerné des centaines de milliers de personnes de tous âges. Un Réseau peut concerner 50 personnes, 700…

UN PROJET COMPLEXE

I. Une ingénierie de formation fondée sur l’entraide et la coopération.

Ces Réseaux favorisent les apprentissages dans tous les temps et toutes les situations de la vie, entre autres pour celles et ceux qui paraissent être les plus éloignés de nombre d’apprentissage, de la reconnaissance sociale, de l’engagement: en s’appuyant sur l’appétence à apprendre ; sur les proximités relationnelles qui dédramatisent des savoirs ; sur la fierté d’être reconnus comme porteurs de savoirs utiles aux autres ; sur le questionnement des représentations du savoir, de l’Apprendre, du transmettre…

II. Une prise en compte de questions de société

Les pratiques de ces réseaux sont des sources de renouvellement de l’enseignement, de l’éducation populaire, de la citoyenneté et de l’engagement, d’un « Vivre ensemble » solidaire.

Elles luttent contre des formes multiples d’exclusion sociale. En transformant le regard de chacun sur lui-même et sur la considération vis-à-vis de tout un chacun, en opérant de multiples ouvertures vers des reconnaissances réciproques, en diversifiant et élargissant les réseaux relationnels de chacun.

Elles construisent du Bien vivre ensemble. Se donner des « communs » sources de paix et d’humanisation ; comprendre que chacun est essentiel pour construire une société juste et solidaire ; faire que chacun soit sollicité pour sa contribution positive au bien commun ; découvrir que chacun est « intéressant », important ; veiller à ce que nul ne soit « négligé » (= non relié) en démocratie.

Elles sont un chemin vers la tolérance, la laïcité et la paix en se concrétisant,au quotidien, par des processus, à la portée de chacun, réinventées par les citoyens, adultes et jeunes, les enfants, coopérativement et là où ils vivent.

Elles ouvrent 1. À la culture, 2. Aux cultures 3. À l’émergence d’une nouvelle culture. 1. Tous les savoirs de notre patrimoine culturel sont « de droit » pour tous. En faciliter les accès est un des objectifs de ces Réseaux. 2. La société française est le résultat d’un métissage culturel : ces Réseaux sont un des moyens d’en faire une chance pour chacun et tous. 3. À travers ce projet, se construit une culture de la réciprocité qui est source d’apprentissages, de partages des savoirs, de façons de dire, faire, penser…

III. Des effets multiples dits par les personnes concernées

Pour les personnes qui offrent et demandent des savoirs, des effets différents selon les histoires personnelles. « J’ai enrichi mes relations » – « J’ai envie d’apprendre » – « Je n’ai plus peur devant tel savoir » – « Je sais que je compte dans la société » – « Je suis reconnu » – « Ce projet me plait par ses valeurs » – « J’ai élargi mes responsabilités » – Quant à la confiance en soi, l’estime de soi, l’estime d’autrui, la confiance réciproque, la reconnaissance réciproque, le plaisir d’apprendre, le tremplin vers de nouvelles formations, cela revient très souvent : engagement donc !

Pour différents collectifs. Création collective de projets – Amélioration des relations sur un territoire de vie – changements de regards sur d’autres groupes de population – Prise en charge coopérative de questions de société : écologie, réussite à l’école, apprentissages des exigences de la vie associative.

En raison de cette diversité, des ouvertures multiples aux partenariats

Mouvements pédagogiques et d’éducation populaire : Collectif des associations partenaires de l’école (CAPE), Culture et liberté, Institut coopératif de l’école moderne (Freinet), MJC ; OCCE, Ecole, changer de cap, AGEEM, CEMEA, Francas, Education & Devenir, Préférence formation (établissements agricoles), Différent et compétent (ESAT), Comité mondial des apprentissages tout au long de la vie (CMA), collectif d’artistes, Institut Renaudot, Maison de la pédagogie (Mulhouse)…

Divers mondes : scolaire (écoles maternelles, écoles élémentaires, collèges, lycées, universités), économie sociale et solidaire, institutions d’action sociale, associations socioculturelles (Fédération des centres sociaux, etc.) et culturelles (Arc-en-ciel Théâtre, etc.), écologiques, de recherche, métiers et compétences. Monde artistique. Organisations humanitaires. Institutions politiques : administrations centrales, municipalités, conseils généraux, conseils régionaux, FDVA, CAF…

DES ACTIONS, DES PROJETS PORTES PAR LE MOUVEMENT, LES RESEAUX, ET QUI SOUTIENNENT LES PRATIQUES ET LES COOPERATIONS

I. Le Mouvement français des Réseaux d’échanges réciproques de savoirs®, l’association FORESCO et les Réseaux qui les constituent proposent des formations

Dès les années 80, les postulats de la charte des Réseaux d’échanges réciproques de savoirs®, placent ce mouvement dans un espace de formation continue, dans et avec son milieu. En proposant des actions de formation en direction des animateurs et participants des Réseaux mais aussi des institutions, des partenaires (Centres sociaux, universités, ESPE) et de Réseaux d’autres pays.

  • Par des sessions de formation autour de leur démarche.
  • Par des rencontres d’échanges d’expériences, de pratiques et d’analyses en « inter réseaux ».
  • Sur des thèmes spécifiques en portant une attention particulière aux questions de société (par ex sur les inégalités d’accès aux savoirs) et aux besoins spécifiques des Réseaux (par exemple sur la réciprocité).

II. Le Mouvement des Réseaux d’échanges réciproques de savoirs®, l’association nationale FORESCO, les Réseaux locaux et les Inter-réseaux initient des recherches-actions. Trois exemples.

  • Sur l’ouverture des réseaux et la place des jeunes de 15 à 25 ans dans ces Réseaux
  • Sur le changement personnel et social généré par la réciprocité
  • Sur la reconnaissance du métier d’animateur de Réseaux ouverts et l’orientation vers des VAE.

III. Le Mouvement des Réseaux d’échanges réciproques de savoirs®, l’association FORESCO, et les Réseaux expérimentent des coopérations

  • Avec le CAPE (Collectif des associations partenaires de l’école), la Fédération des centres sociaux, des établissements scolaires, des collectifs de l’économie solidaire et de l’éducation populaire…

IV. Les Réseaux d’échanges réciproques de savoirs® se relient de façon créative à leurs territoires et l’association FORESCO propose des initiatives collectives créatives

  • « Savoirs en fête » : festival annuel des savoirs partagés
  • Des colloques, des universités d’été ou d’automne…

V. Le Mouvement des Réseaux d’échanges réciproques de savoirs® se veut Centre de ressources sur la réciprocité

  • Lieu propice à la formation, à de multiples actions de formation.
  • Production et publication d’ouvrages, d’actes de leurs travaux, d’études, de films documentaires.
  • Production, mutualisation, diffusion d’outils spécifiques à leur démarche, de jeux coopératifs de formation et de délibération, etc.
  • Attribution d’un « Prix annuel de la réciprocité ».
  • Faire l’histoire de ces Réseaux et garder la mémoire de leurs pratiques diverses.

VI. FORESCO et ses différents réseaux communiquent

  • En s’appuyant sur un site, www.rers-asso.org, et via un groupe de diffusion des nouvelles.
  • En diffusant un journal des Réseaux : le LIR (Lien inter-réseaux) et une Lettre internationale.
  • Au travers des projets et actions menées, par des interventions, des conférences, des colloques.

Les Réseaux et leur Mouvement citoyen mesurent la pertinence et les effets de leur démarche en se formant ensemble, en travaillant à devenir des « citoyens/enseignants/chercheurs/éthiciens » de leurs propres pratiques : la réciprocité en pédagogie, les compétences  du métier d’animateur de réseaux…

Ils essaient d’agir dans une boucle vertueuse et constante pour « Se relier, apprendre, essayer et créer ». En s’appuyant sur leur histoire et leurs expériences, ils se placent dans une posture et une démarche contemporaine et prospective, en prise avec les questions actuelles.

UNE ORGANISATION A PLUSIEURS NIVEAUX

I. Niveau de la pratique dans chaque Réseau local

Les dynamiques coopératives proposées aux participants : repérer et nommer ses savoirs, faire des offres et demandes, les rendre visibles, construire ensemble les apprentissages (offreurs, demandeurs et personnes intermédiaires), réfléchir à ce qui s’est passé ou se passe (en termes de méthodes, outils, avancées, évaluations…).

Ce qui fait de cette démarche, de ce projet, une véritable « ingénierie de formation », construite par les personnes concernées, un processus à la fois singulier et coopératif. Ce processus collaboratif est porté par un système né du choix de citoyens, ouvert, ajusté et réajusté en permanence par les personnes concernées. De nombreuses occasions de vivre des actions collectives avec tout le réseau sont construites coopérativement par les participants (AG, fêtes, voyages, créations collectives, productions…).

II. Niveau de l’organisation de chaque  Réseau local

Multiplicité des « formes » institués : association de la Loi de 1901, projet porté par d’autres organisations (exemple : centres sociaux), réseaux informels de citoyens, réseaux dans des écoles, des classes, en entreprise…

S’il y a des financements « locaux », ils viennent, le plus souvent, des collectivités territoriales.

III. Niveau des « inter-réseaux », de l’organisation entre les Réseaux

A. des Inter-réseaux géographiques. Des réseaux se relient entre eux pour échanger sur leurs expériences, leurs savoir-faire, leurs outils, se soutenir mutuellement et porter des projets en commun.

B. Des inter-réseaux thématiques. Des réseaux se relient entre eux pour approfondir telle dimension, porter un projet d’activité, de recherche, de création ensemble : « Les jeunes dans les RERS » ; « Les chemins de reconnaissance du métier d’animateur de réseau ouvert » ; « Les RERS à l’école et autour de l’école » ; « Groupe de Citoyens-chercheurs » ; « Les ateliers d’écriture dans les RERS » ; « Écologie, alimentation et consommation » ; Formation d’animateurs de formation »…

IV. Niveau de l’association française

A. Une association de la Loi de 1901. Une AG souveraine, un CA qui est aussi une équipe d’animation, des délégués régionaux, deux niveaux d’adhérents : 1. Les réseaux 2. Les personnes.

Agréée Association d’« Éducation populaire », par les services de l’Etat.

Reconnue par le Ministère de l’Éducation nationale Association éducative complémentaire de l’école.

Déclarée « Organisme de formation professionnelle ».

Étant également un Réseau de réseaux autonomes.

Se reconnaissant dans une Charte, élaborée et réajustée en Inter-réseaux et en assemblée générale.

Déclarée à l’INPI : « Réseaux d’échanges réciproques de savoirs » ; « Réseaux de formations réciproques » ; « Formations réciproques et solidaires entre collectifs »

B. Ses fonctions. Accompagner la création de réseaux et soutenir les réseaux existants. Former à la démarche et à la mise en œuvre du projet. Promouvoir les projets communs à des réseaux. Proposer des formations à la création et à l’animation de réseaux, des formations à telle dimension de la démarche. Créer des partenariats. Coordonner des productions collectives, des publications…

C. Association qui se veut en résonance avec les questions de société à travers des partenariats, un comité d’alliés, des temps de réflexions collectifs (universités d’été et colloques).

D. Ressources. Adhésions, subventions, dons.

V. Niveau international

Liens avec des Réseaux d’échanges réciproques de savoirs dans d’autres pays (nés à partir des pratiques initiées en France).

CES RESEAUX ON EN PARLE

Des personnalités… La presse…

 « […] tout peut commencer à changer lorsque le message d’une telle expérience se transmet et se diaspore partout où se pose le problème de l’éducation. Et alors, de nouvelles expériences peuvent s’effectuer, communiquer entre elles, constituer un réseau de réseaux, des réseaux de réseaux, et ce qui était déviance marginale devient tendance minoritaire mais active jusqu’à, peut-être, devenir la tendance principale, ce que je souhaite. »

Edgar Morin, philosophe et sociologue

« Ainsi, les Réseaux d’échanges réciproques de savoirs annoncent cet homme égalitaire, qui se moque des centres, pense en Réseau et agit en proximité. Ils promeuvent du même coup, cette culture nouvelle, cette démocratie enfin possible, bref, ce monde qui vient. »

Michel Serres, philosophe, professeur d’université

 « […] les Réseaux de formation réciproque sont pour nous une des réponses aux besoins de la population et nous pensons que leur esprit devrait s’appliquer à tous les domaines de l’action municipale |…]. »

Jacques Guyard, historien, ancien député-maire d’Évry

« Les Réseaux d’échanges réciproques de savoirs sont tout à la fois un mouvement social qui recrée des rapports sociaux et un mouvement de recherche intérieure qui redonne aux individus qui en sont membres une dignité à leurs propres yeux. »

Patrick Viveret, philosophe et sociologue

« L’enjeu des Réseaux n’est ni uniquement pédagogique, ni exclusivement économique ou social ; il ne s’agit pas seulement de rénover l’école et l’enseignement, d’améliorer les relations entre les personnes ou d’éviter la déperdition des savoirs en favorisant leur mutualisation… il s’agit de “l’humain” et du pari […] de la promotion de l’humain dans chaque homme. »

Philipe Meirieu, pédagogue

« […], les enseignants comprendront que ces “réseaux” ne sont pas, pour l’École, un gadget supplémentaire ou une méthode parmi d’autres, mais un précieux levier pour lui permettre d’être fidèle aux principes qui l’instituent : l’éducabilité de tous plutôt que l’élimination du “maillon faible”, l’exigence de précision, de rigueur et de vérité plutôt que les rapports de force ou de séduction, la solidarité dans l’apprentissage plutôt que l’arrivisme individualiste. »

Philippe Meirieu, pédagogue

Les Réseaux d’Echanges Réciproques de Savoirs « […] posent “l’échange réciproque” comme désormais essentiel à la qualification d’un savoir, pour que celui-ci soit défini véritablement comme humain. […] dans ces Réseaux, la légitime intention d’instruire autrui est possible pour tous. »

Daniel Hameline, historien de l’éducation

« Est-ce que nous sommes conscients qu’en affirmant constitutionnellement qu’un homme vaut une voix, nous reconnaissons que tout être humain a quelque chose à dire dans le débat public. Ceci reste hélas le plus souvent très théorique. Or, vous avez inventé des outils, et je n’en connais pas beaucoup d’autres qui l’ont fait, qui prouvent, non pas par des mots, mais par des pratiques, que tout être humain a quelque chose à apprendre à un autre, que tout être humain n’est pas ou sujet d’assistance ou sujet de pouvoir, mais d’abord être d’échange. C’est à dire que chaque fois que vous créez des Réseaux, vous inventez la société citoyenne et démocratique. »

Bernard Ginisty, philosophe, journaliste

« Pour moi, les réseaux d’échanges réciproques de savoirs sont un laboratoire. Vous préparez les évolutions nécessaires et je veux vous dire mon soutien à votre démarche. Nos conceptions habituelles sont souvent nos prisons habituelles et nous avons besoin de changer nos façons de penser. Il faut apprendre à construire une démocratie du savoir, une démocratie peut-être d’éthique. »

André Giordan, pédagogue et didacticien

« […] À l’heure actuelle, l’une des recherches en pédagogie qui devrait être la recherche fondamentale, c’est d’établir et de faire pratiquer par nos élèves, dès leur entrée à l’école et quel que soit leur âge, des responsabilités d’entraide mutuelle, de coopération […]. “J’apprends pour moi et pour les autres, par moi et par les autres”. »

André De Peretti, philosophe, pédagogue

« la grande boucle du mouvement des Réseaux d’échanges réciproques de savoirs fait vivre des microréalisations locales de cette insurrection cognitive citoyenne, à la fois puissante et fragile, sources d’intercommunications transversales tissant une toile, une trame, un web, un communal à la fois terre à terre et aérien . Étrange boucle. Impossible de la boucler.  On a affaire à une révolution épistémologique de base, interactive, instauratrice de relations sensibles et sensées. […] Créativité des paradoxes et paradoxe de la créativité. »

Gaston Pineau, pédagogue

« Les “maîtres” des réseaux sont inscrits et engagés dans une machine désirante où ils ne cessent de s’apprendre et d’apprendre. Ils font de leur vie d’enseignant une expérience de formation personnelle continue. Qui dit mieux ?

Jacques Pain, pédagogue

« […] Penser en réseau, reconnaître la complexité organique de la connaissance, et la pertinence des acteurs, escompter sur les interactions plus que sur les contenus est finalement d’une grande modernité ; […]. C’est une des raisons qui nous ont motivé pour faire advenir le réseau social de l’innovation en ligne ; son nom : RESPIRE, pour « Réseau d’échange de savoirs professionnels, en innovation, en recherche et en expérimentation ». Il doit beaucoup par esprit et par pratique à ce que raconte cet ouvrage, [Plaisir d’aller à l’école, coordonné par Claire Héber-Suffrin]. »

François Muller, pédagogue

« Cet univers bariolé de la connaissance, ce “manteau d’arlequin” présage, espérons-le, les hybridations et les changements de concepts nécessaires pour une société qui est manifestement en train de bouger. »

Jacques Perriault, enseignant/chercheur en technologies de la communication

« Parce qu’ils contribuent à tisser des liens entre des populations qui ne se rencontrent pas habituellement, les Réseaux s’affirment ainsi comme de véritables laboratoires d’expérimentation sociale. Les activités et les formations proposées n’ont pas seulement pour objectif de rompre de solitudes, de s’ouvrir aux autres et au monde ; elles sont aussi une invitation à agir, à s’engager collectivement, à porter des projets communs. Et en créant de l’humanité, de la convivialité, elles permettent que chacun trouve sa place et son rôle dans la société. »

Michel Berson, homme politique, sénateur

« […] Chaque individu a quelque chose à transmettre à l’autre : un métier, une philosophie, une passion… Le savoir cesse d’être une source de différenciation sociale mais circule des uns aux autres… »

Le Monde de l’éducation

« […] L’association a permis à quelques uns de s’intégrer, comme cette jeune femme d’origine africaine qui a suivi pendant cinq ans des séances de Français et de biologie avant de passer son diplôme d’infirmière […] »

Le Monde

INFORMATIONS

Mouvement

Des Réseaux d’échanges réciproques de savoirs®

Association FORESCO

Formations réciproques® – Échanges de savoirs – Créations collectives

Agréée par l’État « Association d’Éducation populaire »

Reconnue par l’État « Association éducative complémentaire de l’École »

Déclarée « Organisme de formation professionnelle »

Dossier complet sur le site www.rers-asso.org

Histoire – Charte – Actions – Projets – Développement – Documentation