Florilège

BUTINAGE AU GRÉ DES ATELIERS…

“L’éthique tout le monde en parle, c’est le truc à la mode, mais on en fait sans le savoir”.

“Le mot réflexion est plat, le mot réflexivité est plus épais, plus charnu !”

“Les séances m’obligent à réfléchir un peu moins vite !”

“L’addition d’experts, ça ne dit pas ce qu’est l’enfant.”

“La contrainte c’est le ferment de la créativité, on se réunit une demi-heure et on doit écrire quatre lignes.”

“Ce qui est essentiel c’est la confiance mutuelle et son corollaire la loyauté.”

“Le refus des soins c’est aussi une manifestation du mal-être.”

“Quand on est parents d’enfant handicapé, on l’est pour la première fois, il vaut mieux être accompagné.”

“Quelques fois, il faut casser les catégories pour qu’émerge autre chose.”

“”D’abord ne pas nuire”. Faut pas que le patient aille plus mal après qu’avant.”

“Le travail de réflexion collective manque de reconnaissance sociale et financière.”

“On a le droit de ne pas être d’accord, on peut même dire que globalement, nous ne serons jamais d’accord.”

“On a besoin de l’avis des autres. Donc chacun peut parler de sa place, donner son expertise, en sachant qu’un expert c’est quelqu’un qui sait tout sur pas grand-chose !”

“Quand il n’y a pas de conflit, on est dans l’ignorance, il se passe rien. C’est là que c’est intéressant de travailler ensemble.”

“La réflexivité c’est quelle image je renvoie de moi ?”

“Vous nous avez tendu un miroir”

“A-t-on le droit d’être vulnérable ?”

“Le mot « protocole » est antinomique avec le travail social.”

“La traçabilité informatique tue la communication.”

“On nous impose des critères abstraits, or c’est la richesse de nos valeurs individuelles qui nous permet d’être créatifs.”

“La méconnaissance de l’autre fait peur.”

“La reconnaissance mutuelle ne s’impose pas, elle se construit.”

“Est-ce que tout soignant est interchangeable ?”

“La qualité n’est pas mesurable”

“Aujourd’hui l’amélioration doit être quantifiable.”

“Ce qui fait la force d’une équipe c’est le non savoir de chacun.”

“Le facteur humain complique l’écoute.”

” Un nouveau professionnel c’est une nouvelle histoire, des savoirs, des savoirs faire ; c’est une chance pour l’établissement.”

“Il faut trouver un pot commun où chacun se retrouve !”

“Il peut y avoir une émulsion autour des valeurs.”

“L’humain c’est la vie.”

“Est-ce que le patient a changé en 30 ans ?”

“Si le patient veut rentrer chez lui pour soigner ses poules, est-ce que ça remet en cause le projet ?”

“Est-ce que pour travailler ensemble il faut multiplier les outils techniques ? A outil égal les résultats ne sont pas forcément identiques.”

“L’esprit d’une équipe ne se décrète pas.”

“Travailler mieux ensemble ; c’est l’humain ; c’est l’affaire de chacun et de tous.”

“Quand on est agacé, il faut déjà prendre conscience qu’on est agacé.”

“C’est un travail individuel que d’accepter de travailler ensemble.”

“La réflexivité c’est se mettre à la fenêtre et se regarder passer dans la rue. Qu’est-ce qui est important quand on se regarde marcher par la fenêtre : l’endroit où on va ? les gens qu’on croise ? les peaux de banane qui sont par terre ? la météo ? Je suis obligée de prendre en compte tous ces facteurs. Ce qui me guide c’est où je vais.”

“Le diagnostic partagé c’est notre Nirvana, notre Himalaya !”

“Attendez, laissez-moi un moment parce que c’est complexe dans ma tête !”

“On a des valeurs communes et on se le dit pas, c’est comme “on s’aime” et on n’arrive pas à se le dire !”

“Avoir un objectif commun c’est assez simple, mais en fait c’est complexe !”

“La réflexivité est ce qui questionne notre certitude d’avoir raison.”

”On n’attend pas la reconnaissance car on fait seulement que notre travail. Et le plus souvent, on n’a pas de nouvelles des usagers. Mais quand quelqu’un nous exprime sa reconnaissance, ça nous met du baume au cœur !”

”Quand on rencontre quelqu’un on lui demande ce qu’il fait et rarement comment il le fait, ça demande une intimité, une sacré confiance, parce que l’on se dévoile.”

”Tous les emplois du temps sont chargés. Il y a plein de choses à faire mais ce temps de réflexion commune, il faut s’y contraindre parce que c’est un cadeau que l’on se fait. Ça commence par-là la reconnaissance mutuelle.”

”Le bons sens ne vient pas du diplôme!”

”Ce n’est pas que c’est compliqué, c’est qu’ils ne savent trop quoi faire!”

” Si on descend, il faut faire en sorte de remonter, si on recule, c’est pour mieux avancer”.

”Les critiques s’expriment plus facilement que les compliments.”

”Le fait d’être valorisé est tellement rare, qu’on en arrive à prendre les compliments pour des plaisanteries.”

” Si on est dans l’urgence tout le temps, on peut pas tenir le coup ,on n’est pas surentraînés.”

“La reconnaissance, c’est donner les moyens aux gens de faire ce qu’ils ont à faire.”

”La reconnaissance est “indispensable” au sentiment d’appartenance.”

”On n’a pas attendu le mot réflexivité, pour réfléchir !”

”Le temps de travail diminue et on se sent plus fatigué qu’avant !”

“Si tu ne dis pas ce que tu fais, on saura dire ce que tu ne fais pas”

”Il y en a marre de dire toujours la même chose. Produisons du changement !”

”Pluriact est la recherche de convergence de quelque chose de commun.”

”Pluriact est une volonté de chercher quelque chose qui nous relie dans le sens profond de l’action, avec des visions différentes.”

”Pluriact nous aide à nous poser des questions et comment on se les pose.”

” La réflexivité, c’est comment on prend du recul.  C’était intéressant et c’est exactement le travail de Pluriact : ce questionnement sur nous-même et sur nos pratiques, sur la manière…. Ça nous remet en face de nous et notre impossibilité de réfléchir ensemble.”

” On a tous un idéal, bien sûr que sur la philosophie on est tous d’accord. C’est facile d’avoir de beaux discours,  mais comment on fait dans le concret ?”

”De quoi avons-nous besoin pour que la confiance existe ? Ce travail de Pluriact et ce travail de réflexivité nous amène à ça.”

” La réflexivité, ce serait un passage par l’au-delà du miroir, on prend un risque lorsque le teint se défait.”

”Je trouve appréciable de pouvoir se dire qu’on n’est pas seuls, qu’on n’est pas hors normes et que d’autres partagent nos doutes.”

”Ce qui nous réunit, c’est la volonté de bien faire.”

”Il faut vivre le dispositif pour le comprendre. Ce qu’on a vécu n’est pas traductible, on ne peut qu’inviter à faire l’expérience.”

 

 

 

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